Ce site existe depuis 2011. Il a connu plusieurs vies et vient de passer pratiquement 10 ans sous WordPress. Mais depuis plusieurs années, l’envie de changement se fait sentir, et j’ai même mis en œuvre plusieurs restructurations un peu profonde sur ce bon vieux WordPress. La version que je vous présente ici va plus loin, elle change d’outil, mais aussi de philosophie dans les profondeurs de son fonctionnement.

WordPress et HUGO ont deux façons complètement différentes d’aborder la construction d’un site web. Et ce que fait ce dernier est plus en accord avec une certaine vision que j’ai aujourd’hui de l’avenir numérique … peu être moins que ce que j’avais il y a 10 ans.

WordPress

Je ne remets pas en cause les qualités de WordPress, qui pour moi reste bien plus fiable, simple et fonctionnel que d’autres outils de sa catégorie que j’ai eu l’occasion d’essayer. Et il reste un symbole du Web 2.0 comme on en fabriquait si bien dans la fin des années 2000, et que l’on continue à savoir très bien faire pour avoir son petit bout d’internet qui nous appartient, et pas juste un bout de réseau social qui peut changer de règle comme bon lui semble.

Le fonctionnement interne de WordPress est très classique et caractéristique des sites dynamiques.

Quand vous demandez une page au serveur web, celui-ci va demander à l’interpréteur de vous créer une page sur mesure à vous envoyer. Ce dernier va utiliser des informations de différentes sources, mais peut faire appel à une base de donnée dans laquelle il peut lire et écrire de grandes quantités d’informations.

Chaque page est construite pour vous sur mesure, et le site est capable d’évoluer de lui-même sans même l’intervention d’un technicien.

Créateur de site statiques

J’ai construit mes premiers sites web dans les années 90, seulement à l’aide du bloc note Windows, en tapant mon code tout à la main. Je fabriquais du Web 1.0 ou sites statiques.

Quand vous demandez une page au serveur web, il vous donne celle qu’il a en mémoire.

C’est beaucoup plus simple, plus rapide, plus sécurisé. Le site est figé tant que l’on n’y a pas mis en ligne une nouvelle version. Un problème ? Pas forcément, beaucoup de sites ne sont que cela : Mettre en ligne des informations qui ne sont modifiées que par leurs concepteurs.

Le principal problème est que, plus le site est compliqué, plus on risque de faire des erreurs, et de rendre une part du site dysfonctionnel.

Les générateurs de sites statiques, dont HUGO, apportent une solution intermédiaire, une forme de Web 1.5 : On peut utiliser la force d’un langage de programmation pour créer des automatismes dans la construction des pages, mais on ne fait qu’une fois le calcul, et on met une version figée en ligne.

En clair, la modification d’un élément communs, à plusieurs, ou toutes les pages, tel qu’un menu de navigation, n’oblige pas à aller modifier toutes les pages que cela impacte, avec tous les risques de copier-coller que cela implique.

On gagne la fiabilité en plus de la simplicité, de la rapidité et de la sécurité.

Un site statique va aussi être bien moins exigeant au niveau serveur et permet d’utiliser des solutions moins consommatrices de ressources.

À titre d’exemple, une installation fraiche de WordPress, sans encore aucun contenu, utilise 70 Mo d’espace disque. Les premières versions que j’ai créées avec HUGO faisaient environ 10 Mo. Après un ou deux correctifs m’être un peu emporté dans les optimisations, il fait environ 1,2 Mo … et tiendrait donc sur une disquette.

Pourquoi HUGO ?

Pourquoi pas ?

Il y a plein d’autres générateurs de site statiques, et c’est avec HUGO que j’ai vraiment commencé à tremper dans ce monde. Ce n’est pas forcément le meilleur, mais juste celui avec lequel j’ai réussi à faire un bout de truc qui me convenait.

Et je vous avoue être en plein apprentissage de ce nouvel outil, de ces capacités. Ce site risque encore de pas mal évoluer, de façon visible ou non, à mesure de mon avancée dans ce domaine.