Ce sont ces mots que j’ai eus face à l’assistance informatique professionnelle, quand ils m’ont annoncé devoir remplacer mon téléphone portable d’entreprise. L’appareil est un Samsung Galaxy A32 dont la conception date de février 2021, que j’ai peut-être eu un peu plus tard (la pénurie des composants du début des années 2020 jouant son effet).

Mais alors que nous ne sommes pas encore arrivés en 2025, cela fait moins de 4 ans dans le plus idéal des cas… et certainement bien moins. Selon mes critères, c’est un appareil « Neuf », qui répondait à mes besoins plus que confortablement : quelques applications, un peu de données (e-mail, agenda, contacts…) et… téléphoner.

Précision : Le changement doit être fait pour des problèmes d’incompatibilité avec des solutions de cybersécurité, et non pour une obsolescence et un remplacement systématique. Mon cas est probablement un cas particulier, je suis un porte-poisse à ce niveau.

80% d’impact

On parle d’impact écologique du numérique, et c’est un sujet auquel je suis sensible (voir mes écrits sur l’Écologie). C’est un sujet sur lequel on fait d’importantes avancées actuellement… et le travail est encore long. Le grand mythe de l’eMail grand destructeur, s’il n’est pas sans impact, l’est bien moins que ce qui nous est inculqué depuis des dizaines d’années.

Le Terminal utilisateur, l’ordinateur et ses périphériques, le téléphone portable… et tout ce qui est dans les mains des utilisateurs finaux représente entre 70 et 80% de l’impact écologique du numérique. Les écrans sont les pire élèves, avec un impact d’autant plus grand que leur surface d’affichage est grande.

Pendant des années, la durée de vie du matériel informatique en entreprise était d’environ trois ans, notamment due à la loi de Moore qui expliquait une montée en puissance rapide de l’informatique de 1970 à 2010. Car depuis ~10 ans la puissance des systèmes informatiques stagne. Et il est aujourd’hui, par rapport aux années 2000, beaucoup moins impactant de conserver un matériel qui a 5 ans d’âge (ou plus).

Un ordinateur (même portable) peut actuellement vivre au moins 8 ans et souvent bien plus avec un peu de savoir-faire. C’est un peu plus compliqué pour un téléphone portable qui est bien plus dépendant des mises à jour que voudra bien fournir le constructeur.

Un défi écologique

Et cette possibilité de faire durer plus longtemps son matériel est non seulement bonne économiquement, mais aussi écologiquement.

La meilleure façon d’agir pour réduire l’impact écologique du numérique est de faire durer le matériel que l’on a dans les mains ou sous les yeux comme simple utilisateur.

… et je compte bien m’assurer que ce téléphone puisse avoir une seconde vie.