Révolutionner notre mobilité est une nécessité, un indispensable dans le monde dans lequel nous arrivons.
Et si ma petite voiture est toujour aussi fidéle au poste, sa propultion thermique est celle d’un monde bon à ranger dans les livres d’histoires. J’en ai un pincement au cœur moi qui aime conduire (et notament ma voiture), mais la raison l’emporte, et la question du changement ne se pose plus.
Changer oui, mais changer comment ?
Pour moi. Contre les autres.
Je vois énormément de clivage, de colère, de haine et de bêtises entre les différents usagers de ces multiples moyens de mobilités qui existent aujourd’hui.
Je suis aujourd’hui automobiliste, cycliste, trottinettiste et réfléchis aux possibilités (et la pertinence) de devenir motard. Pas opposé, mais peu utilisateur des transports en communs. J’ai la petite fierté de n’avoir jamais été dans un avion en vol (Mais, une fois, au sol… longue histoire) et risque d’en faire simplement un principe.
Bien au-delà des aspects écologiques, je suis un adepte de l’électromobilité de par son silence, son comportement, sa fluidité et son frein moteur. Je crois fortement que le transport de demain est multiple et s’adapte aux différents besoins.
De ce que j’en connais la qualité de connard irrespectueux, égocentrique, ayant besoin de faire valoir sa puissance et digne représentant de la bétise humaine n’est pas lié au véhicule.
En voiture il occupera tout espace qui ne lui est pas interdit par de subtils gros plots en bétons, et donc utilisable de plein droits, dans les limites maximales, mais toujours approximatives, de vitesses.
En moto il optimisera le bruit de son bolide, car ce qui est important c’est le bruit et la vitesse. En vélo et trottinettes électriques, débridées, il utilisera les trottoirs, bien plus sécurisé, pour lui, que les chaussées pleines de fou du volant.
Avec mon naturel optimiste, je considère que ce n’est qu’une minorité de la population qui agit de cette façon. Mais elle est largement assez présente pour pourrir la vie de tous.
Le tout ne donnant que débats assez stériles et très égocentré de la mobilité, alors que, loin d’être une question simple, elle reste presque à adapter au cas par cas.
Voiture, Vélo, Transport en commun… et le reste du monde
La voiture est le moyen de transport universel. Les villes et centres de vie s’y étant adaptés, et de nombreuses zones n’étant accessibles qu’avec un tel véhicule. Mais un véhicule taillé pour transporter 5 personnes, avec bagages, à 130 Km/H sur 1200 Km… en ville c’est surtout lourd, gros (pour circuler et stationner) et généralement sous exploité avec un humain et un petit sac pour transporter ces affaires.
Sa taille, et sa capacité à faire des dégâts sur ce qu’elle peut croiser, laissent finalement assez peu de place à ce qui peut se présenter comme alternatives de mobilité individuelle.
Le vélo est, pour certain, présenté comme LA nouvelle solution de transport universelle. Et, parfois aidé par une assistance électrique, cela semble adapté à un certain nombre d’usage.
Mais à part conditions exceptionnelle, on reste dans des distances moyenne (10 ou 15 Km), ça demande à être plutôt valide (même s’il y a quelques preuves d’ingéniosité… mais pas toujours accessible) et reste dans des vitesses (~25 / 30 Km/H) rendant parfois la cohabitation délicate avec les autres mobilités tel que les piétons, bien plus lent, et les voitures, plus rapides.
Reste les transports en communs qui, niveau vitesse et résistance aux dégâts, se situent dans le même ordre d’idée que la voiture, mais qui demandent à être développé sur nos lieux de vie. Sur les grosses agglomérations tel que Paris, ce n’est pas trop un problème… mais c’est très loin d’être la norme.
Rien ne semble simple dans cette mobilité de demain, et j’ai moi-même du mal à y trouver mon compte. Je me fatigue juste à lire des wagons de jugement à l’emporte-pièce.